lundi, juin 15, 2009

Les étoiles s'alignent peu souvent, quoi qu'on en dira. Le temps fait-il bien les choses, qu'il les défera aussitôt et qu'il faudra encore accepter qu'il en soit ainsi (amen) bien que cela fut souffrant. Qu'y a-t-il à faire de la douleur et de l'exécration? Qu'y a-t-il encore à faire de l'adversité, de la fraternité ternie ou de l'amour désolé?

Le temps fait les choses, à ce que l'on dit, et Florence n'y sera jamais pour rien. Elle parcourt la vie aujourd'hui, comme je parcours les rues à faire la bise à des inconnus, et regretterai de n'avoir pas, sur mes joues, la trace féconde de ses lèvres ou de sa joue, car Florence est libre, d'une liberté légère et délicate, d'une assurance, pourtant, forte et de conséquence.

Comme j'aimerais avoir maintenant le courage de la côtoyer, la force douce, et la tranquille conscience de dérober au désespoir un seul regard empreint du désir le plus subtil qui soit, de la seule envie que nous partagions....

... une vulgaire poutine avec ou sans sauce.

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