On s'apaisera
Des douceurs de provence
De ciels couverts de nous
D'un pas de danse
Du temps qui passera
On s'apaisera
D'un lupin de papier
De rivières folles en nous
D'un jour d'été
Du temps qui fuira
On s'apaisera
D'un savon doux
De parfums riches de nous
D'une pluie d'époux
Du temps qui partira
On s'apaisera
De routes croisées
De baisers d'autres que nous
D'un nouveau-né
De n'être plus là.
jeudi, août 25, 2005
l'importance des jours où on ne sait pas
Si l'important, c'est d'aimer
Mais qu'on s'enfuit toujours
Pour espérer...
le coeur, mi léger mi lourd
Vers d'ailleurs lointains
je n'aurai de cesse
je boirai du vin
et je tiendrai promesse
Et si l'important, c'est d'aimer
Mais qu'on repart toujours
pour s'envoler...
le coeur, mi léger mi lourd
vers d'autres horizons
qui, toujours, seront
aussi triste que mornes
Et futiles et vains
Mais nous savons que Rome,
n'est pas si loin.
Et que l'amour n'est qu'un
Et qu'il n'a pas de fin
Alors, je croirai, enfin
Que peut-être, qu'un...
Ou des... ou... demain?
Ou jamais, ou rien.
Si l'important c'est d'aimer
L'important c'est d'y croire
Qu'importe tout le noir
L'important, c'est d'espérer
Mais qu'on s'enfuit toujours
Pour espérer...
le coeur, mi léger mi lourd
Vers d'ailleurs lointains
je n'aurai de cesse
je boirai du vin
et je tiendrai promesse
Et si l'important, c'est d'aimer
Mais qu'on repart toujours
pour s'envoler...
le coeur, mi léger mi lourd
vers d'autres horizons
qui, toujours, seront
aussi triste que mornes
Et futiles et vains
Mais nous savons que Rome,
n'est pas si loin.
Et que l'amour n'est qu'un
Et qu'il n'a pas de fin
Alors, je croirai, enfin
Que peut-être, qu'un...
Ou des... ou... demain?
Ou jamais, ou rien.
Si l'important c'est d'aimer
L'important c'est d'y croire
Qu'importe tout le noir
L'important, c'est d'espérer
mercredi, août 24, 2005
Innondation
Sur des flots intemporels
Que les lunes n'éclipsent jamais
Je flotte
Échaudé, noyé
Une mer immense et riche
Gorgée de douceur infinie
Habillée de soie verte
Et morte en mon coeur
Que les lunes n'éclipsent jamais
Je flotte
Échaudé, noyé
Une mer immense et riche
Gorgée de douceur infinie
Habillée de soie verte
Et morte en mon coeur
Rengaine du rompu
Dormir
Jusqu'au méandres de la solitude
Et ne vivre que de rêves abolis
Des déserts de plénitude
À envier tous les malapris
Dormir, fuir
À jamais sur des terres d'Asie
Sur des chemins pavés vendus
Dérouter les dieux ébahis
Jusqu'à la mort prétendue
Fuir
À contretemps sur un fil rompu
Soulevé de vicissitudes
Enseveli à maudire, mains nues
Des torrents d'incertitude
Et l'existence éternelle est une plaie impansable.
Jusqu'au méandres de la solitude
Et ne vivre que de rêves abolis
Des déserts de plénitude
À envier tous les malapris
Dormir, fuir
À jamais sur des terres d'Asie
Sur des chemins pavés vendus
Dérouter les dieux ébahis
Jusqu'à la mort prétendue
Fuir
À contretemps sur un fil rompu
Soulevé de vicissitudes
Enseveli à maudire, mains nues
Des torrents d'incertitude
Et l'existence éternelle est une plaie impansable.
lundi, août 22, 2005
M'enfin
M'enfin, ça va
Je vois bien
Vraiment, ça ira
Ou peut-être demain
Même si à franchement parler
J'en ai rudement marre.
Bof.
Je vois bien
Vraiment, ça ira
Ou peut-être demain
Même si à franchement parler
J'en ai rudement marre.
Bof.
dimanche, août 21, 2005
Racoleuse.
Nos deux corps ensembles
Tiédissent tous nos sangs
Le tiens chaud refroidit
Et moi je vieillis
Regarde sous nos peaux éperdues
Les citées manuscrites
Sur des pierres inédites
Et j'espère un peu plus
Mais désormais piégés
Je perçois la chute
Nos étoiles tombées
Sur des sentiers abrupts
Rêves-tu ou tu meurs?
Ou tu fuis, ou tu craques
Peux-tu croire que je pleure
Tout mon soûl sur l'arnaque
Nos deux corps ensembles
Tiédissent tous nos sangs
Le tiens chaud refroidit
Et moi je vieillis
Mais vois donc mon amour
Mon amie inconnue
Touche de ce velours
Par-delà nos corps nus
Je sais bien l'incongru
Tu rigoles, j'ai la haine
D'une victime éperdue
Sans appel, je m'égraine
Et je veux t'émouvoir
Je m'enlise, c'est notoire
À tout perdre, la raison
N'est plus qu'une tradition
Et puisqu'on en viole déjà...
Racoleuse, tu m'a eu.
Nos deux corps ensembles
Tiédissent tous nos sangs
Le tiens chaud refroidit
Et je me meurtris.
Tiédissent tous nos sangs
Le tiens chaud refroidit
Et moi je vieillis
Regarde sous nos peaux éperdues
Les citées manuscrites
Sur des pierres inédites
Et j'espère un peu plus
Mais désormais piégés
Je perçois la chute
Nos étoiles tombées
Sur des sentiers abrupts
Rêves-tu ou tu meurs?
Ou tu fuis, ou tu craques
Peux-tu croire que je pleure
Tout mon soûl sur l'arnaque
Nos deux corps ensembles
Tiédissent tous nos sangs
Le tiens chaud refroidit
Et moi je vieillis
Mais vois donc mon amour
Mon amie inconnue
Touche de ce velours
Par-delà nos corps nus
Je sais bien l'incongru
Tu rigoles, j'ai la haine
D'une victime éperdue
Sans appel, je m'égraine
Et je veux t'émouvoir
Je m'enlise, c'est notoire
À tout perdre, la raison
N'est plus qu'une tradition
Et puisqu'on en viole déjà...
Racoleuse, tu m'a eu.
Nos deux corps ensembles
Tiédissent tous nos sangs
Le tiens chaud refroidit
Et je me meurtris.
Génie et bouteille
Ils s'en allaient, peinards
Où bien bu c'est pléonasme
Sur le chemin des routards
Derrière et devant que marasmes
À la croisée d'hier et demain,
cuvaient en quarantaine des vins
Aux effluves effeuillées, vilaines
Jusqu'au cul des porcelaines
Mais, vil exemple taciturne
S'ennivraient et, vauriens
Se terraient sous des urnes
Qu'échapperaient à vos mains
Fallait pas dire «après»
C'était bien trop loin
L'avenir est tout près
Quand on ne voit pas sa main
Encore déroutaient les ringards
Sur de nébuleux sentiers
Et n'y trouvèrent, malabars
Que des pierres esseulées
Dans le ventre des chiens,
S'entassaient les whisky
Ah! ce qu'on rirait bien
Si nous y étions aussi
Et ce fut la pagaille
Entre l'homme et la nuit
Cherchez pas trop la faille
Les souvenirs sont enfuis
Mais à la mer de Champlain
S'sont jetés comme des louttres
Nos deux bons citadins
Avaient goût pour la goutte
Sur le chemin des départs
Y'a que sables mouvants
Où s'enliseront tôt où tard
Même les bons vivants.
Où bien bu c'est pléonasme
Sur le chemin des routards
Derrière et devant que marasmes
À la croisée d'hier et demain,
cuvaient en quarantaine des vins
Aux effluves effeuillées, vilaines
Jusqu'au cul des porcelaines
Mais, vil exemple taciturne
S'ennivraient et, vauriens
Se terraient sous des urnes
Qu'échapperaient à vos mains
Fallait pas dire «après»
C'était bien trop loin
L'avenir est tout près
Quand on ne voit pas sa main
Encore déroutaient les ringards
Sur de nébuleux sentiers
Et n'y trouvèrent, malabars
Que des pierres esseulées
Dans le ventre des chiens,
S'entassaient les whisky
Ah! ce qu'on rirait bien
Si nous y étions aussi
Et ce fut la pagaille
Entre l'homme et la nuit
Cherchez pas trop la faille
Les souvenirs sont enfuis
Mais à la mer de Champlain
S'sont jetés comme des louttres
Nos deux bons citadins
Avaient goût pour la goutte
Sur le chemin des départs
Y'a que sables mouvants
Où s'enliseront tôt où tard
Même les bons vivants.
L'air pur
Déjà je respire un peu mieux
Comme les feuilles d'un stolon se tendent
Vers l'avenir lumineux
Où les nébuleuses nous attendent.
Comme les feuilles d'un stolon se tendent
Vers l'avenir lumineux
Où les nébuleuses nous attendent.
jeudi, août 18, 2005
En bouteille (de verre.)
Je suis une mouche
Vulgaire volatile
Quelques ailes fragiles
Au coin d'une bouche
Puis j'ai trouvé ma fenêtre, pas idée comment je vais me la pêter, la tête, à reculons, avançons, tourbillon, à tâtons et à perdre la raison, j'ai trouvé ma fenêtre et je vais m'y cogner, m'y sabler, m'y sabrer si elle se casse, je vais m'égosiller les ailes, rien de moins, je vais m'y pendre à toutes les toiles, m'en fiche, c'est ma fenêtre. Et vivement que j'y laisse ma tête.
Vulgaire volatile
Quelques ailes fragiles
Au coin d'une bouche
Puis j'ai trouvé ma fenêtre, pas idée comment je vais me la pêter, la tête, à reculons, avançons, tourbillon, à tâtons et à perdre la raison, j'ai trouvé ma fenêtre et je vais m'y cogner, m'y sabler, m'y sabrer si elle se casse, je vais m'égosiller les ailes, rien de moins, je vais m'y pendre à toutes les toiles, m'en fiche, c'est ma fenêtre. Et vivement que j'y laisse ma tête.
sans se revoir
Je n'veux plus mentir
Jamais plus aimer
Aller et venir
Sans dire au revoir
m'en retourner.
Encore.
Ça nous change bien peu d'autrefois.
Jamais plus aimer
Aller et venir
Sans dire au revoir
m'en retourner.
Encore.
Ça nous change bien peu d'autrefois.
lundi, août 15, 2005
étrange
C'est bizarre comme y'a pas besoin d'être heureux dans la vie pour que tout ce qu'on écrive pendant une certaine période, pouvant s'allonger de quelques jours à une vie entière, soit de la merde. hé merde!
jeudi, août 11, 2005
tentative.
Le monde pour moi se résume
à un album-timbre en deux volumes
Viens voir ici en Sibérie
Ce grand carré qui nous unit.
à un album-timbre en deux volumes
Viens voir ici en Sibérie
Ce grand carré qui nous unit.
Encore plus loin.
Demain n'est plus si loin
L'aurore elle-même s'endort
Enfin, si je touchais ta main
Peut-être serions nous morts
Demain n'est plus si loin
Et s'il pleuvait dehors
Et si tout n'était pas vain
Et si sur ton corps...
Demain n'est plus si loin
Je sens ton souffle éteint
S'épancher sur le mien
Peut-être attendre demain.
L'aurore elle-même s'endort
Enfin, si je touchais ta main
Peut-être serions nous morts
Demain n'est plus si loin
Et s'il pleuvait dehors
Et si tout n'était pas vain
Et si sur ton corps...
Demain n'est plus si loin
Je sens ton souffle éteint
S'épancher sur le mien
Peut-être attendre demain.
En bouteille.
Je suis une mouche
Vulgaire volatile
Épiderme tactile
Scrupules farouches
Saisie en vol
Grisée de sucs
Morte au sol
Gisante, caduque
L'aile lasse
Volé trop haut
Trop vite, sans classe
Perdu l'assaut
Resaisis moi
à petit feu
suggère l'émoi
Prends moi si peu
Je suis une mouche
Éteinte, volée
Une pauvre mouche
Domestiquée
Vulgaire volatile
Épiderme tactile
Scrupules farouches
Saisie en vol
Grisée de sucs
Morte au sol
Gisante, caduque
L'aile lasse
Volé trop haut
Trop vite, sans classe
Perdu l'assaut
Resaisis moi
à petit feu
suggère l'émoi
Prends moi si peu
Je suis une mouche
Éteinte, volée
Une pauvre mouche
Domestiquée
mercredi, août 10, 2005
Oh yeah you... got that something.... (-tB.)
You quit with my shirt,
Undressed me 'till I was a rock
Nude and lonesome in the dirt
Shall you come back and unlock
me, before I go crazy or blind
For one time I might wanna be kind.
With you i might wanna be kind.
Undressed me 'till I was a rock
Nude and lonesome in the dirt
Shall you come back and unlock
me, before I go crazy or blind
For one time I might wanna be kind.
With you i might wanna be kind.
jeudi, août 04, 2005
Ça manque brutalement de second niveau.
Sauriez-vous saisir
Ce qui m'échappe
J'ai l'âme volage
Et l'heur de fuir
Sauriez-vous suspendre
Mes envies d'être
Au profil des andes
Sans disparaître
Sauriez-vous m'aimer
peu moins que rien
Cela malgré
Mon bien lointain
Sauriez-vous planter
Sans vous salir
Un seul baiser
Et me sourire.
Ce qui m'échappe
J'ai l'âme volage
Et l'heur de fuir
Sauriez-vous suspendre
Mes envies d'être
Au profil des andes
Sans disparaître
Sauriez-vous m'aimer
peu moins que rien
Cela malgré
Mon bien lointain
Sauriez-vous planter
Sans vous salir
Un seul baiser
Et me sourire.
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